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Photo du rédacteurSHERYDANE

4 bonnes raisons d’éviter les protections hygiéniques jetables

Dernière mise à jour : 22 janv. 2023

Les serviettes et tampons hygiéniques jetables sont souvent composés de substances toxiques, polluants et coûteux.


De nombreuses femmes optent pour des tampons, des serviettes ou des protège-slips pendant leurs règles. Ces protections jetables sont faciles à utiliser. Mais ces produits si proches de l’intimité féminine sont souvent polémiques pour la santé, polluants et coûteux.



1 Beaucoup de matières Toxiques

Toutes les marques conventionnelles utilisent plus ou moins les mêmes matières dans les différentes parties des tampons et des serviettes.

A partir de bois, de coton, de pétrole et d’eau[2], les fabricants composent les différentes pièces des protections féminines. Au final, les composants sont en grande majorité des matières synthétiques ou plastiques (rayonne, polyéthylène, polyester, polypropylène) et du coton.

Bien sûr, les ressources non-renouvelables sont peu écologiques. Mais les ressources naturelles ne sont pas toujours la bonne solution. Si la rayonne est issue de la fibre de bois, il faut beaucoup la transformer avant d’obtenir la matière finale. Autre exemple, le coton conventionnel a une culture très polluante qui utilise beaucoup de pesticides et de grandes quantités d’eau. Il faut aussi compter l’impact des traitements comme le blanchiment des fibres.

Le plastique peut aussi composer une grande partie de la protection. Par exemple, un tampon peut être entouré d’un applicateur en plastique. Le tout est emballé dans un sachet en plastique. Et la boîte elle-même est parfois emballée dans du… plastique.


Résidus de substances toxiques

Certaines protections contiennent des traces de substances toxiques, d’après les tests de plusieurs organismes belge et français.

Les tests révèlent des résidus de pesticides, de dioxines, de dérivés halogénés, de phtalates… Des traces d’insecticide utilisé dans la culture du coton se trouvent même dans un produit dépourvu de cette matière. Certains polluants détectés sont considérés comme cancérigènes probables, perturbateurs endocriniens ou toxiques pour la reproduction.

Même les marques dites « bio » sont en cause. En 2016, la marque Organyc retirait 3100 boîtes de protège-slips en coton biologique des rayons français et canadiens. La firme avait détecté la présence de résidus de glyphosate, pourtant interdit en agriculture biologique.

Faut-il paniquer ? Non selon Test-achats car les taux détectés seraient trop faibles pour être alarmants. La DGCCRF[5] (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en France) dit ne pas « détecter de danger grave et immédiat sur les produits testés » mais souhaite une évaluation du risque au regard du temps et du mode d’exposition.

De son côté, 60 millions de consommateurs se veut moins rassurant. L’association estime que ces substances n’ont rien à faire dans des produits d’hygiène si proches de l’intimité des femmes. D’autant que certains composés sont reconnus comme perturbateur endocrinien, dont la caractéristique est justement d’agir à faible dose.


Perte de fibres

Certains tampons perdent une quantité importante de fibres lors de leur retrait. Le problème concerne seulement certaines marques. Test-achat en déconseille l’usage car ces résidus de fibres peuvent causer des démangeaisons, des irritations, des mycoses voire des infections à répétition.


Présence d’additifs

On trouve facilement des produits hygiéniques parfumés ou colorés en magasin. Pourtant, ces additifs amènent à s’interroger. Dans les serviettes, les fabricants peuvent ajouter des « produits de soin » dans la partie la plus proche du corps. On y trouve par exemple :

  • du diméthicone à l’impact écologique négatif ;

  • du BHT reconnu pour déclencher des réactions allergiques. Cette substance est aussi capable de se fixer dans les tissus humains ;

  • des parfums qui peuvent augmenter le risque d’irritations des zones intimes ;

Certains additifs peuvent être allergisants ou polémiques pour la santé et l’environnement. De façon générale, il vaut mieux éviter les protections parfumées, colorées ou avec des motifs. Ces effets s’obtiennent avec des substances qui n’ont aucune réelle utilité.

2 Pour réduire ses déchets

Une femme consomme de grandes quantités de protections féminines. Rien que pour les serviettes, cela représente 1447 serviettes hygiéniques utilisées chaque seconde dans le monde. Une seule femme jette environ 10 000 tampons ou serviettes dans sa vie. Les quantités de déchets produites sont donc énormes.

L’impact des produits jetables est considérable. En cause, leur utilisation unique et de courte durée (de 4 à 8 heures). Il faut donc en produire beaucoup. Et cela génère de grandes quantités de déchets. D’autant que ces produits ne sont pas recyclés, malgré leur part importante de plastique.

La tentation est aussi grande de jeter ces produits dans les toilettes. Une erreur qui bouche les canalisations, colmate les tuyaux et détériore les pompes de relevages des eaux usées.

De nombreuses protections hygiéniques finissent aussi en déchets sauvages. Elles se retrouvent alors dans les rivières puis dans les océans. En 2009, l’Ocean Conservancy a rammassé environ 24 600 tampons et applicateurs sur les plages. Ces détritus ont des impacts :

  • Une serviette hygiénique met entre 500 et 800 ans pour se décomposer.

  • Comme beaucoup de déchets dans les océans, les animaux marins les consomment. Et ces ingestions peuvent bloquer leur système digestif et entraîner leur mort.

3. Pour économiser de l’argent

Les produits d’hygiène coutent cher. En fonction des marques, le cout d’un tampon varie entre 8 et 16 cents pièce. Au total, une femme dépensera dans sa vie entre 1500 et 2000 euros pour des protections féminines. Alors qu’en optant pour une protection réutilisable comme la culotte menstruelle, on peut économiser jusqu’à 45 euros par an.

En 2017, la TVA appliquée sur les protections hygiéniques a diminué. Grâce au collectif « Belges et Culottées », celle-ci est enfin descendue à 6%. Ce qui est la règle pour les biens dits « de première nécessité ».


Une protection fiable sans danger

La meilleure solution et la plus naturelle est d'adopter une protection hygiénique sans danger qui conviendra à votre corps et votre santé. Sherydane votre marque suisse vous propose des culottes menstruelles écologique sur la boutique. Vous avez le choix entre deux formats d'absorption sur la boutique:

- Absorption moyen (flux léger) avec la culotte discrète et réutilisable,

- Absorption abondant (flux abondant) av.c le shorty qui dispose de 5 couches de protections entièrement saine pour votre santé.

Vous pouvez utiliser plusieurs absorptions puisque le flux varie de jour en jour pendant les règles. En début de règles et après l'accouchement, le shorty menstruel est adapté pour des flux abondant.








4. Tampons et syndrome du choc toxique

Le syndrome du choc toxique, ou SCT, est une maladie très rare mais dangereuse. Elle toucherait de 1 à 9 femmes sur 100 000, bien qu’elle atteigne aussi les hommes et les enfants.

C’est une bactérie qui cause l’infection. Plus précisément, c’est une toxine produite par le « staphylocoque doré » (Staphylococcus aureus) qui passe dans le sang et peut entraîner la mort. Le mannequin Lauren Wasser avait été amputée d’une jambe suite à cette infection.

Si la bactérie est naturellement présente chez l’homme, elle peut causer le SCT dans certaines conditions, comme lors du mauvais usage d’un tampon.

Les symptômes peuvent être :

  • forte fièvre soudaine (>39°C) ;

  • diarrhée ;

  • maux de gorge ;

  • évanouissements ;

  • vomissements ;

  • maux de tête ;

  • étourdissements ;

  • douleurs musculaires ;

  • éruptions cutanées ressemblant à un coup de soleil.

Si ceux-ci apparaissent, il est important de spécifier au médecin que l’on portait un tampon.


Pour la cup, les fabricants conseillent de la désinfecter entre chaque cycle. Mais certains médecins spécialistes conseillent même de la désinfecter entre chaque utilisation. Et ce, pour éliminer les bactéries capables de rester « collées » sur la cup malgré un rinçage soigneux. Mais les études au sujet de la coupe menstruelle restent peu nombreuses.


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